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La fille d'en face.

22 juin 2011

[...]

 

Aujourd'hui, c'est le 22 juin.

Ce soir, y'a le grand rassemblement de la fête du bac,

les coupins seront de sortie, il ne fait pas trop moche,

dans deux heures, je passe ma plus belle épreuve de bac

avec l'écriture de scénario, j'ai reçu mon Studio, j'ai passé

une belle soirée avec Nicolas à refaire le monde.

Et pourtant, je pleure.

 

Merci à vous, chers internautes, de me faire sourire avec vos commentaires.

Qui me font oublier l'espace d'un instant que je me suis attachée à un con.

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21 juin 2011

Biiiiiiiip. It's Summer today !

 

Après une merveilleuse épreuve d'espagnol sur l'histoire d'un gamin à la mémoire tellement puissante qu'il est capable de se souvenir de la page de son bouquin d'histoire en une seule lecture vraiment, très original les gars, et tellement intéressant comme histoire, oui nan, vraiment, chapeau bas *pouce en l'air*, voilà que je me promène sur le net - histoire d'oublier que j'ai du patienter plus d'une heure dans mes petits talons ma maman d'amooooooooour en compagnie du charmant et Ô combien sexy Johnny Depp - et découvre avec plaisir et une joie non dissimulée que cette très charmante damoizelle m'avait taguée.

Je suis sûre que vous connaissez le principe de ce truc particulièrement débile, mais qu'on adore faire parce que ça nous permet de raconter des futilités sur notre MOI intime et avoir l'impression d'exister l'espace d'un instant, même si on sait pertinement que personne ne s'intéresse à notre vie, et que personne ne le lira, ce foutu billet voilà voilà si ça c'est pas de l'auto-dérision, je veux bien écouter l'album entier de Justin Bieber. Donc principe de base : dire 7 choses sur soi, pour à son tour désigner 7 autres pauvres gens qui vont devoir raconter 7 choses sur leur petite vie, et désigner encore 7 autres personnes qui ... on va laisser la petite hein.

 

CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 1

Je suis rousse. Mais attention hein. Une VRAIE rousse. Pas celles qui se cachent dans l'ombre en feignant une erreur ou celles qui disent : Wouaaaaaaah comment je kifferai trop être rousse ! Une vraie, celle qui a du supporter les Hé Larusso et Fifi Brindacier des kékés de l'écoles primaire, entendu 150 fois les Ô mais quelle belle couleurdes mémés au coiffeur, du se tartouiller de crême solaire indice 50 pour pas finir écrevisse sur la plage alors que toutes les copines elles, elles bronzaient. Une vraie rousse, avec des yeux noisettes, des tâches de rousseur, et un peau assez pâle, qui prend de jolis reflets après avoir supporté tous les coups de soleil. Mais vous savez quoi ? Et bin je suis fière. Parce qu'il n'y a que moi que les garçons peuvent dire que je suis flamboyante, et qu'avec tes cheveux, on dirait un coucher de soleil. Et puis, c'est beau d'être différent.

 

CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 2

Je suis une éternelle optimiste. Peut-être que c'est du à mon jeune âge, ou à mon enfance particulièrement joyeuse, mais je ne suis pas du genre à déprimer pendant 20 ans assise sur mon canapé à finir tous les petits pots Häagen-Dazs, même si c'est quand même un sacré orgasme gustatif. Quand j'étais petite, j'ai du dire à quelqu'un que mon voeu le plus cher, c'était de rendre heureux mon entourage. Parce que j'en avais marre de voir mes ami(e)s pleurer et tirer la gueule, alors j'ai décidé d'apprendre à sourire, peut-importe les circonstances. Parce qu'un sourire est gratuit, et que ça fait toujours du bien d'en recevoir.

 

CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 3

J'ai une prédilection pour l'écriture, ou tout du moins, pour le langage, la parole et les mots. Quand j'étais gamine, il paraît que je parlais tout de temps, mais vraiment tout le temps, un peu comme la gamine de cette vidéo. Ca faisait braire ma mère. Et c'est là qu'elle a du me donner un stylo en hurlant : Mathilde, tais toi, s'il te plaît, fais le pour ta mère. J'ai retrouvé mon premier roman illustré chez ma grand-mère, l'histoire d'un maharadjah qui vivait en Grêce cherchez l'erreur et qui voulait marier sa fille, qui s'avérait être ma grand-mère. Et même que le prince, mon papi, avait un ours blanc. Si si je vous jure. Et bin le stylo, je l'ai plus lâché. J'en suis même tombée amoureuse ou comment une semaine d'épreuves rend neuneu. Ca explique donc pourquoi j'ai fait un pari d'écriture parce que j'étais folle amoureuse d'un premier de la classe au collège.



CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 4

Quand certains dépensent des tonnes dans les fringues, les godasses ou les accessoires de mode, je fonds littéralementdevant le rayon papeterie. Non mais sérieusement, c'est un truc que j'adore. Je peux passer des heures dans les rayons de la FNAC encore elle, de PLANET R ou de PLEIN CIEL simplement pour les stylos et les petits carnets. J'en ai des milliers chez moi, parfois jamais remplis, mais j'adore vraiment. Toujours avoir un petit carnet sur moi, même s'il est vide. Et que je n'ai pas de stylos. Dernièrement, je me suis achetée un carnet de gribouillis, où on nous apprend comment former de jolies lettres. Génial hein ?



CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 5

Je suis entourée de gays. C'est d'ailleurs ce que mes proches retiennent le plus, surtout mon père d'ailleurs, qui ne se fait plus de soucis pour mes folles virées noctures avec un individu de sexe masculin. Mais attention, je ne dis pas que ça me dérange. Bien au contraire. Ca peut paraître tordu si je dis que je me sens plus féminine avec eux. C'est dingue, je me suis redécouverte en passant toute mon année de terminale à rencontrer des homosexuels. Ils sont arrivés à la bonne période je crois, un temps où le regard masculin m'effrayait vraiment pauvre petite toi et je ne les remercierai jamais assez pour ça. Ah, mais si tu es un homme et que tu es hétéro, c'est pas mal aussi hein.



CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 6

Je me débrouille toujours pour tomber dans des histoires de merde , surtout en ce qui concerne les mecs. Comme beaucoup de nanas tu me diras. M'enfin bon, réussir à perdre celui qu'on aime parce qu'on ose pas lui dire qu'on crève d'amour en silence pour lui et qui, Ô tiens donc, lui aussi nous aimait, ne pas oser embrasser le type de nos rêves alors qu'il est là, bien sagement assis à côté de nous, à nous embrasser la joue toutes les cinq secondes, à s'attirer les foudres de la copine du copain ambigu parce qu'elle a retrouvé tes textos pour le moins ... étonnants venant de ma petite personne, c'est quand même pas mal. Et dire que j'ai seulement 17 ans. Je commence à craindre pour ma vie sentimentale, mes parents qui rêvent d'une tripotée de petits-enfants et pour mon futur fiancé. Ca promet. Des cours de sentiments, ça existe ?



CHOSEHYPERMEGAIMPORTANTEASAVOIRSURMAPERSONNE NUMERO 7

Je me casse la gueule tout le temps et par tous les temps. Que je sois en basket Converse ou mini-talons, c'est toujours moi qui m'écroule au milieu de la foule et qui repart sous les fous-rires d'inconnus. Je dois avoir des pieds tordus. Ou sinon, la porte des toilettes en pleine poire, le tout nouveau meuble avec les coins piquants sur le doigt de pied, la plaque d'égoût, c'est pour moi aussi. Ca te fait rire ?



Kicékatoutlu ?

 

Mes chères victimes :

 

E.Parwis : Parce que s'il doit écrire 7 choses sur lui de façon spontanée, ça risque d'être quelque chose.  

Koonitchi : Parce que je suis fan de sa bannière.

FyFy-Chan : Parce qu'elle a un poisson avec des yeux tout gros.

Théa : Parce qu'elle a pas encore beaucoup d"articles et que j'aime bien ce qu'elle écrit.

Pao' : Parce que j'adore ses dessins, et parce que c'est une L.

Princess_Frejah : Parce qu'elle a dit qu'il ne fallait pas se fixer de règles. Et que le sirop de violette, c'est le bien.

 

Et pi c'est tout.

21 juin 2011

Un pti truc comme ça. Pour le fun.

 

L'heure qu'il est : 23h34. Tout le monde s'en fout, mais c'est pas grave. Je situe le contexte.

 

La chanson que j'écoute :

 

KI TUNSTALL - SUDDENLY I SEE. Cette chanson, je l'avais entendue dans le film le Diable s'habille en prada, film qui m'avait grave fait kiffer sa mère d'ailleurs. Dans le genre patron psychotique, je connais pas mieux. A part peut-être celle de ma mère, la nymphomane, mais il paraît que ça plaît aux hommes mais là n'est pas la question. En plus d'un clip fantastique, elle a une voix d'enfer. Oui nan, j'adore vraiment.

 

Le blog que je lis : Pénélope Jolicoeur. Disons que j'aimais déjà beaucoup ces bandes dessinées, que je les ai toutes lues à la FNAC en riant toute seule affalée sur la moquette bleue du magasin, mais là, je dois dire qu'elle a fait fort, avec ses billets sur le Festival de Cannes. Ca me rappelle des souvenirs. Comme mon fond d'écran de portable. Ou ma sonnerie de portable. Ou le poster qui trône au dessus de mon lit. Oui oui, j'ai eu la chance d'aller à Cannes. Ca vaudra bien un autre billet je crois.

 

Mon idole de la journée :

TOTORO, alias la mascotte du studio Ghibli (prononcez DJIbli). Parce qu'en ce moment, je suis en manque de calin et qu'il me semble le partenaire idéal pour ce genre de situations. Rien que sa tête, sa bouille, ses grands yeux, son pelage qui a l'air tout doux... En plus, il me rappelle pleins de beaux souvenirs, comme la couverture de mon carnet de bord de TPE et le site que j'ai fait avec mn cher partenaire, et la peluche de Lola chérie. Et celui qui sait où on peut acheter une peluche pas cher, je l'embrasse.

 

Le livre du moment :

SEXE, DIAMANTS ET PLUS SI AFFINITES de Lauren Weisberger. Ouais bon j'avoue, pour une peut-être future bachelière de bac' littéraire, les histoires de filles, c'est pas trop ça. Mais faut REsituer le contexte hein, le bac, la pression, tout ça tout ça. Et dis toi qu'avant, je me suis mangée Si c'est un homme de Primo Levi et La vague de Todd Strasser. Ouais pi je lis ce que je veux d'abord. Na.  

 

Le film du moment :

 

LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper. Haha. Je l'attendais celui-là. J'étais quand même sceptique au début. Comment un film sur un roi, et un roi bègue qui plus est, dont on ne sait presque rien quand même 29/39 c'est quand même mon programme d'histoire! pouvait-il être récompensé par 4 Oscars ? Et bin, il suffit de le regarder, et on comprend tout de suite. Waouh, quelle émotion. Dès les premières minutes du film, le combat que mène le futur roi devient notre combat. Et Colin Firth est à tomber dedans. Et la scène finale. On en a le souffle coupé. Pour un homme qui cherche sa voix, c'est nous faire un beau pied-de-nez.

 

L'expression du jour : "Il est vraiment con comme un balai". Ouais, elle est ridicule cette expression, mais à chaque fois que je l'entends, je me bidonne toute seule ouais ouais t'as vu je rigole pour pas grand chose.

 

Le mot de la fin : Ouais, il est maintenant 00h12, il m'a fallu 40 minutes pour concevoir cet article, j'ai écrit de la daube et personne ne lira ce billet mais je me suis bien amusée à le faire moi, bref, je passe mon bac d'espagnol demain, je n'ai aucun vocabulaire, demain c'est aussi la fête de la musique et je suis sûre à tous les coups qu'il va pleuvoir comme vache qui pisse, mais je m'en fous, il y a aura mon amant gay et en couple cela va s'en dire. J'espère ne pas le croiser, ni elle d'ailleurs, sinon je risque de mourrir crucifiée sur place. Ah, et sinon, je ne suis pas fatiguée. Vraiment. Quelle vie merveilleuse.

20 juin 2011

Je trouve pas de mots, en fait.

 

 

Connard.

 

 

18 juin 2011

Annie, elle aimait ça, les sucettes.

 Lu dans Pensées, provocs et autres volutes

                            

" J'ai deux points communs avec Mickey Mouse :

de grandes oreilles et une longue queue. "

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18 juin 2011

Dans le genre bien kiffant.

 

Math_1

 Plage du Havre.

Il y a cet homme, là-bas, qui te regarde. Avec un sourire. Tu ne peux pas lui résister, tu le sais, tu te connais par coeur. Il se rapproche de toi, lentement. Et ton coeur bat, si fort, que tu en oublies de reprendre ton souffle. Tu te dis que c'est un type, comme les autres, un type parfaitement comme les autres, avec des qualités et des défauts, des bons et des mauvais côtés. Sauf qu'a la différence de ces autres, il te regarde différement. Il ne te regarde pas comme la majorité des autres garçons. Il ne pose pas de regard amical, presque enfantin, que tout ton entourage porte sur toi, jeune fille. Lui, c'est plutôt un regard masculin. Typiquement masculin. Celui qu'un inconnu pourrait te lancer à l'arrêt de bus, à la terasse d'un café ou dans un métro bondé. Celui d'un homme qui ressentirait autre chose pour toi qu'une banale affection. Celui qui te contemple dans ton ensemble, et se demande si tu as le coeur pris. Il est tout près de toi maintenant. Tu oublies tout, même de respirer. Il ne cesse de te fixer. Tes pensées se mêlent, tu es incapable de réfléchir, de te raisonner. De te dire qu'il ne faut pas. Que tu joues un jeu dangereux, que ce n'est pas permis, que tu n'es pas une fille comme ça. Pas comme ça. Ce n'est pas dans tes principes, tu n'aimes pas ce genre de comportement. Pourtant, quand il porte une main sur ton visage, tu oublies tout, encore une fois. Tu oublies qu'il n'est pas seul. Tu te demandes encore ce que tu fais là, sans bouger, entre ses bras. Tu sais ce que tu devrais faire, et pourtant, tu ne fais rien. La peur peut-être. La peur de perdre cet instant si fragile, tout contre lui, cet instant qui te semble si précieux. Tu as trop peur de le briser. Tandis que vous vous regardez encore et encore, tu ne cesses de te culpabiliser en silence. De te dire que tu es une petite idotte, que tout cela n'est qu'un jeu, une promesse interdite entre deux jeunes gens qui se cherchent sans pour autant se trouver. Pauvre petite fille naïve. Tu sais ce qu'il pense, que pour lui, ce n'est pas sérieux. Il n'est pas seul. Tu souris, encore et encore, quand ses mains viennent à glisser le long de tes hanches. D'un mouvement brusque, il te colle à lui, le souffle court. Tu hésites encore. Dans un état second. Mon dieu, est-ce cela que l'on appelle le désir ? Le coeur qui bat, les mains moites, la respiration haletante ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue. Je le veux. Je crois que c'est ça. En sachant pertinement que je n'ai pas le droit. Et, dans un dernier geste, ses lèvres rencontrent les tiennes. Les limites sont dépassées. Quelle connerie. Une connerie si douce, si agréable qu'on en oublie la réalité.

 La plus belle connerie de ma vie.

 

15 juin 2011

Les cacahuètes et le sirop de violette.

 

"Vous vous rendez-compte ? C'est notre dernier midi avant le bac."

On est tous les trois, assis sur le canapé du salon, Mathieu jouant à Guitar Hero, l'autre Mathieu à feuilleter les annonces immobilières du mois. La pizza est bien entamée, le verre de sirop de violette presque terminé, et on se retrouve là, comme des cons, à se regarder avec un sourire idiot sur le visage. Parce que oui. Tout est passé trop vite. Hier encore, j'intégrais mon lycée de campagnard. Aujourd'hui, ou plutôt demain, je passe 1/3 d'un des examens les plus importants de ma vie.

Et je les regarde tous les deux, mes deux Mathieu, mes deux compères. Je me marre en silence quand je repense à nos folles aventures à tous les trois, nos débats philosophiques, notre rencontre, notre secte des Littéraires du vendredi matin, nos soirées. Et je me dis qu'ils vont bien me manquer. Beaucoup même. Bien sûr, on ne se perd pas de vue, on s'enverra des lettres, des textos tous les jours, on s'appelera le week-end, on se verra dès qu'on peut. Mais ce ne sera plus pareil. Et ça, ça fait vraiment tout drôle.

C'est ce soir, en tapant cet article, que je me rends compte à quel point cette année est passée à la vitesse de l'éclair. A quel point les choses peuvent changer en trois ans, les gens que l'on cotoîe, nos envies, nos buts, la vie que l'on mène. Je crois que je suis un peu nostalgique ce soir. Comme si mes trois ans de lycée allaient se terminer demain, que les choses sérieuses vont commencer, et le début d'une nouvelle étape aussi. Je me souviens qu'a la fin du collège, on était tous démoralisés à l'idée de devoir quitter notre collège, nos copains et copines, que le lycée pouvait faire peur. Et pourtant, ce sont ces trois dernière années qui m'ont semblées les plus intéressantes, enrichissantes, riches en émotion... avec les autres, les études, le cinéma, et surtout, pour moi-même.

Ca va me manquer.

12 juin 2011

"Ma grand-mère, elle sent le savon"

 

" Tu sais Mathilde, faut pas te laisser faire hein. A les entendre, tu devrais déjà être mariée et maman de deux gamins. Profite un peu ma grande, tu n'as que 17 ans. "

 

" Moi, les filles qui couchent sans arrêt, qui vont à droite et à gauche comme ça, sans vergogne, bin je suis désolé, mais je les appelle des putes. Un peu comme Carla Bruni. Sauf qu'elle c'est pire encore parce qu'elle se tape seulement les hauts-milieux. "

 

" Dis, tu crois que si ton grand-père se promène nu dans la maison et que la voisine débarque, on sera accusé d'attentat à la pudeur ? "

 

" Et merde merde merde pour jeudi ! Une belle bouse ! Bien étalée ! "

JE KIFFE GRAVE MA GRAND-MERE.

11 juin 2011

Dancing Queen.

 

C'était Beuf.

Nan mais sérieusement. Je ne sais pas quel souvenir vous gardez de votre première soirée en boîte, mais on va dire que c'est quand même très ... mitigé. Je vous vois venir de loin tiens : Genre la fille elle a 17 ans, et elle a jamais posé ses talons sur une piste de dancefloooooor ! *Choquée*. Bin non. Bin non tu vois, je me faisais un avis très précis des soirées discothèques et verre de vodka, et je dois avouer que c'était pas vraiment mon trip.

Mais hier soir, j'étais avec Lola, et on s'était promis qu'un jour, on irait danser ensemble. C'était prévu depuis plus de deux mois, et je ne pouvais pas me permettre de fuir comme ça ... Je dois aussi avouer que j'étais quand même excitée à l'idée d'aller fourrer mon nez dans des endroits que les jeunes du XXIe siècle adoooooorent fréquenter. Et comme j'avais VRAIMENT besoin de me changer les idées ...

Passée l'heure du Time's Up à imiter Rocco Sifredi en grignotant un paquet de chips au vinaigre et en sirotant une vodkajusdeframboise ouaisouais ça fait très fifille tout ça, à se poiler en inventant des codes bidons à hurler en boîte à la première écoute de Colonel Reyel Pitiiiiiiiiiié et les multiples essayages Bagdad dans la chambre, on a enfin bougé notre arrière train au rythme des klaxons et des Ouaich Mademoizelle.

Ok, il nous a fallu 45 minutes et toujours en talons s'il vous plaît pour enchaîner deux boîtes. Première boîte, premier échec. Genre on se fait rembarrer parce que les filles ont dansé avec des arabes, et que c'est pas la politique de la maison. Lolilol les mecs. Il a fallu que je croise Mlle L, une vraie garce celle là. Et son petit air innocent : Oh bah Mathilde ! Qu'est ce que tu fais là ? Je t'imaginais pas comme ça moi ! T'as qu'une seule envie : tirer sur sa jupe pour dévoiler son string noir en dentelle. Et lui cracher dessus. En ajoutant que oui, je sortais, mais que j'avais pas la réputation d'être une chienne. Conasse.

Nous voilà donc en quête d'une nouvelle discothèque. Le K'Liente.

Et bin voilà ma petite. Tu y es. Où ça ? Dans la cage aux lions. Ca y est, les hommes sont lâchés ! Les néons décomposent tous tes mouvements, je trouvais ça drôle de voir mes cinq camarades bouger de façon irrégulière, comme un gif animé. La musique bat son plein, si on peut appeler ça de la musique. Tes talons claquent le sol, et se collent à l'alcool renversé. Les garçons te regardent comme si'ls crevaient la dalle. Les premières caresses, premiers regards quiveulenttoutdire, les premiers vents aussi. Dingue, c'est quand même plus chouette d'être avec ses copines, en cas de GROSLOURDINGUESOUSLECOUDE.

Quelle sensation désagréable. J'avais l'impression d'être dans une boucherie. Nous ne sommes plus des filles, des femmes, des gonzesses, mais bien des morceaux de viande qui s'agitent aux quatre coins de la pièce. Et les mâles n'ont plus qu'a piocher. Des types qui se lèchent les babines en se frottant les mains, reluquant ton cul à chaque ondulation que tu fais. Haha. Si encore ces types avaient un minimum de charme. Mais nan, y'a que les lourdingues qui t'approchent, te demandent de danser, se collent à toi. Ca donne envie de vomir.

Bref. C'est seulement vers 4h du mat, après 30 minutes à mourir de froid dans le coin fumeur, que j'ai commencé à ressentir du plaisir à danser. A m'agiter dans tous les sens sans prendre la peine d'accorder mes mouvements. Je dansais pour moi, seulement pour moi. Je sentais le regard, mais je m'en foutais. C'est carrément contradictoire tu vois, parce que nous les femmes, on déteste être regardées de haut en bas, et pourtant, on s'habille sexy, on se déhanche comme des call-girl et on trouve ça normal de refouler les mecs qui osent s'approcher de nous. Et on fait ça, avec le sourire.

On a fait la fermeture. 5h30. Bigre, c'est déjà fini ? Je serai bien restée un peu encore. C'est quand je commence à me sentir bien que les portes se ferment ... M'enfin bon, tu pourras dire qu'a ta première boîte, t'as fait ta première fermeture de boîte. Il faisait jour quand on est sorties, transies de froid et mortes de fatigue. Au final, c'était pas si mal que ça. J'y retournerai je pense. Mais pas toute seule. Au moins avec un mec qui me plaît un tantinet, histoire de.

Quel culot ! 

 

 

10 juin 2011

Vive l'informatique. Et le gouvernement. Et l'éducation nationale.

 

Saleté de Post-Bac.

Faut bien que j'écrive ma colère quelque part hein ? Ca faisait deux ans maintenant que je me préparais à cette formation, la MANAA, mise à niveau en Arts appliqués. Avec mes dix heures d'art intégrées à mon emploi du temps, les appréciations en béton, les moyennes qui suivent la route, et les avis positifs, je pensais avoir toutes mes chances d'intégrer cette section qui m'intéressait vraiment.

Et le verdict est tombéREFUSE PAR L'ETBLISSEMENT.

Et c'est là que tu te dis. Merde. Je vais faire quoi l'année prochaine ? Y'a bien l'IUT option pub au Havre, mais je suis sur liste d'attente. Et la fac de psycho aussi, où je suis acceptée depuis quatre mois. M'enfin à la base, c'est pas vraiment ce que je veux faire. Ca pique quand même. Depuis qu'on est tout petit, on nous apprend à bien travailler, parce qu'on nous assure qu'avec de bons résultats, on fera ce qu'on a envie de faire, de belles études, un beau métier. Et au final, on se retrouve jugé par un logiciel informatique.

Rajoutez à cela la colère de Mummy, scandalisée par cette "réforme de merde de post-bac qui bousille le moral de nos enfants à 6 jours du bac", la remise en question TOTALE de mon dossier et de mes compétences, l'autre, les autres, les gens, et le grand-père qui ne va pas vraiment bien ...

Vivement que tout ça se termine.

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